Baromètre OpinionWay - Electra _ 2ème édition
11 juil. 2023
Une personne sur deux possédant un véhicule thermique envisage de passer à l’électrique (+7 points vs mars 2022). La mise en place de conditions restrictives comme les ZFE contribue à cette évolution, à côté des facteurs écologiques. Toutefois, certains freins subsistent comme le coût des véhicules électriques ou encore le manque d'infrastructures. Sur cet aspect, plus de la moitié des Français interrogés indiquent que le centre commercial est le lieu idéal pour recharger leur véhicule, idem sur le trajet de vacances. La seconde édition du baromètre OpinionWay pour Electra sur les Français et les véhicules électriques met en lumière les changements d’habitudes dans un mouvement qui s’accélère en faveur de mobilités plus durables. Dans le détail…
Des incitations croissantes au passage à la voiture électrique
L’intention de passer d’un véhicule thermique à un véhicule électrique est partagée par toutes les catégories de la population. Les Français âgés de 35 à 49 ans sont ceux qui en ont le plus l’intention (58%). Ce sont également ceux qui portent le plus ce projet à court terme (1/3 d’ici à 2026).
Deux principaux éléments expliquent cette envie de changement : les facteurs écologiques, comme le besoin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (pour près de 50%) ou encore la dimension financière pour 44% (économies via la prime à la conversion par exemple).
Le déploiement des ZFE pousse aussi près d’un quart des répondants à envisager d’adopter un véhicule moins polluant à court terme(22%).
Enfin, les sondés se disent attirés par le confort de conduite apporté par les véhicules électriques tel le silence (23%) ainsi que la disponibilité de stations de recharge près de chez eux (21%).
Les freins potentiels au passage à un véhicule électrique demeurent importants et même en hausse
Contexte inflationniste oblige, 80% des répondants qui n'envisagent pas de remplacer leur véhicule diesel ou essence par un véhicule électrique se justifient par le coût d’achat des véhicules électriques (+11 points).
Le manque de subventions est également souligné par un quart des répondants (25%, +8 points). Ainsi l’argument financier figure aussi bien parmi les leviers que les freins à l’adoption de véhicules électriques.
Les éléments liés aux véhicules électriques sont également perçus comme un des inconvénients principaux : manque d’autonomie (63%, +12 points) et de choix dans les gammes (9%, stable) ou encore leur bilan écologique (4%)
Sur la recharge : les freins relatifs au temps de charge (48%, +13 points) et à la difficulté à trouver des points de charge (45%, +5 points) sont en hausse, ainsi que le manque de fiabilité des bornes (25%, +8 points).
L’importance des infrastructures de recharge à proximité
Si pour 45% des réfractaires, la difficulté à trouver des bornes est un obstacle au passage à l'acte, pour 21% des convaincus, leur multiplication à proximité de chez eux est un levier d'achat de véhicules électriques.
Même si 80% des répondants estiment que le lieu de recharge idéal est le domicile, plus de 50% évoquent idéalement désirer recharger en faisant leurs courses. Ce chiffre augmente chez les sondés des grandes agglomérations (54%) et les -35 ans (66%).
Sur la route des vacances, l**'aire d'autoroute semble l'emporter d'une courte tête (67%), devant le parking d’une zone commerciale (62%) et les villes étapes (59%).**
“De plus en plus de foyers Français envisagent de remplacer leur véhicule thermique par un véhicule électrique. Pour répondre à cette demande, nous sommes conscients que nous devons multiplier les points de charge mais également les positionner dans les lieux fréquentés par les électromobilistes souhaitant recharger leur véhicule simplement et rapidement; comme les centres commerciaux, hôtels, zones d’activités et voirie, en plus des voies rapides. Ce sondage nous conforte dans notre ambition de mailler rapidement tout le territoire ”, explique Aurélien de Meaux, Président d’Electra