Electra lève 15 millions d’euros pour révolutionner la recharge des voitures électriques
25 nov. 2021
Electra, nouvelle entreprise française, réinvente la recharge des voitures électriques avec un réseau de stations ultra-rapides et une expérience utilisateur ultra simple. Pour mettre fin au calvaire de la recharge, la société annonce une levée de 15 millions d’euros auprès de ses investisseurs, soit la plus grosse levée de fonds de SEED cette année en France. Son objectif est d’accélérer la bascule vers la mobilité électrique en s’attaquant au frein principal qui est la recharge, grâce au déploiement d’un réseau de recharge de 1 000 stations ultra rapides d’ici 2030. Paris, 28 juin 2021 — Avec un tour de table de 15 millions d’euros, Electra a pour ambition de répondre à une problématique inéluctable du marché de la voiture électrique : le manque de bornes de recharge rapides en ville. Cette levée de fonds, la plus importante levée de SEED de 2021, est réalisée auprès de Serena, Eurazeo et Frst Venture. Elle est aussi soutenue par plusieurs Business Angels issus de l’énergie, de la mobilité et de l’immobilier comme Grégory Frapet CEO de Primonial REIM, Thibault Chassagne et Karim Kaddoura fondateurs et dirigeants de Virtuo, Bertrand Altmayer DG de Cityscoot, et Demba Diallo expert du secteur de l’énergie. Fondée par trois entrepreneurs passionnés ayant des expériences dans la Tech et l’Infrastructure, accompagnée par 15 employés dans ses bureaux à Paris, Electra vise à déployer un premier lot de 50 stations de recharge ultra rapide d’ici un an, avec des premières installations au dernier trimestre 2021, et un objectif à long terme de 1 000 stations en 2030. Ce premier tour de table va permettre à la jeune société de remplir ses objectifs de déploiement en Ile-de-France et dans les agglomérations de Lyon et Lille, d’investir dans la recherche et le développement pour revoir l’expérience de recharge de A à Z, et d’accompagner sa croissance en triplant ses effectifs d’ici la fin d’année.
Une accélération de la mobilité électrique, mais des solutions de recharges inadaptées
Selon l’observatoire de la qualité des services de recharge électrique accessibles au public (l’AFIREV) réalisé en 2020, le réseau français est dans un piètre état. Pourtant les chiffres du marché de la voiture électrique sont en croissance exponentielle (1).
La crise sanitaire a accéléré la prise de conscience pour des solutions durables et accessibles comme l’explique Aurélien de Meaux, CEO et cofondateur d’Electra : “Lors du premier confinement en 2020, nous avons réalisé que nous vivions dans des villes moins bruyantes, moins polluées, hélas un plaisir éphémère...Nous aimons l’idée que, dans 20 ans, grâce à la mobilité électrique, nos villes respirent et que nous y retrouvions une qualité de vie paisible. _Le tout électrique, des deux roues à la voiture, n’est qu’une question de temps_. Même l’inquiétude financière est vouée à disparaître, les tarifs des voitures électriques devraient chuter de 50% d’ici 5 à 6 ans (2). La mobilité propre ne sera plus un luxe__.”
Pour accompagner cette révolution, Electra s’est créée dans le but de résoudre un problème majeur, source d’anxiété pour beaucoup de nouveaux utilisateurs : la recharge des véhicules électriques. Aujourd’hui, le manque de bornes sur le territoire, leurs dysfonctionnements (3) et leur très faible puissance se traduit par 68% des électro-mobilistes insatisfaits des bornes de recharge ouvertes au public (4).
Convaincu que le développement durable des voitures électriques ne fonctionnera pas sans une infrastructure de recharge ouverte au public de qualité, Electra considère le déploiement d’une solution ultra performante en zone urbaine comme moyen de répondre aux besoins des usagers. L’expérience doit être simple, intuitive, mais surtout adaptée au développement du marché, et aux véhicules qui acceptent des vitesses de recharge de plus en plus élevées. Recharger sa voiture électrique en 2030 sera presque aussi rapide que faire un plein d’essence aujourd’hui.
Le service de proximité qui répond aux enjeux des villes de demain
Pour Electra, les villes doivent s’investir dès maintenant dans la mobilité électrique. Elles ont tout intérêt à accueillir plus de bornes de recharge puissantes pour préempter la demande de leurs usagers. Certaines mairies sont déjà pionnières sur le sujet avec par exemple la mairie de Saint-Ouen et son maire Karim Bouamrane.
Les stations de bornes de recharges ultra-rapide, 100% financées par Electra, s’implantent dans les villes et agglomérations. Les sites de déploiement sont des centres commerciaux et supermarchés, des hôtels ou desopérateurs de parking, avec un objectif de plus de 50 sites signés cet été. Ces acteurs sont eux-mêmes incités par la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités), les loyers qu’ils en tirent ou encore par leur politique RSE. Ils sont aussi attirés par la possibilité d’accueillir un actif différenciant et générateur de flux d’activité, les usagers pouvant se restaurer par exemple pendant la recharge. Ce modèle zéro investissement pour les bailleurs accueillant des bornes Electra a déjà séduit plusieurs institutionnels.
Raisonner en nombre de véhicules électriques rechargés, donc en puissance, plutôt qu’en nombre de bornes, telle est la logique d’Electra. Les trois entrepreneurs cofondateurs souhaitent booster la mobilité électrique en levant le frein de la recharge rapide et en créant un service de proximité. “Notre réseau de stations va permettre aux utilisateurs d’être en permanence à moins de 10 min d’une station et de pouvoir être sûr de se recharger rapidement grâce à la réservation on-demand.” commente Aurélien de Meaux.
Xavier Lorphelin, Managing Partner chez Serena, ajoute : “La décarbonation du marché automobile est l’un des plus grands enjeux du 21ème siècle. En 2020, le marché français du véhicule électrique croît de +180% quand le marché toute énergie confondue accuse une chute de -25%. Cette croissance paraît inédite, elle est pourtant largement freinée par le manque d’infrastructure. L’ambition d’Electra est de gommer intégralement les frictions à l’adoption de l’électrique en déployant le réseau le plus performant de stations de recharge ultra-rapide en France. Nous travaillons avec son fondateur Aurélien depuis 2014 lorsque nous avons investi dans sa précédente société et sommes convaincus de sa capacité et celle de son équipe à construire un leader Européen.”
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Serena
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À propos d’Electra
Electra réinvente la recharge pour voitures électriques avec un réseau de stations ultra-rapides et une expérience utilisateur ultra simple.
Alors que la transition vers les voitures électriques s’accélère, une majeure partie (68%) des utilisateurs ne sont pas satisfaits des bornes de recharge ouvertes au public.
Pour que la recharge soit aussi simple qu’un plein d’essence, pour assurer un gain de temps et de confort à ces automobilistes, Electra, nouvelle société française, déploie un réseau de recharge connecté, fiable et ultra-rapide (15 à 30 minutes maximum) dans toutes les grandes villes de France.
Proposer une expérience de recharge simple et digitalisée permettra une bascule plus rapide vers l’électrique, l’objectif de l’entreprise s’élève au déploiement de 1 000 stations à horizon 2030.
Electra a été fondée par trois entrepreneurs avertis et passionnés de la mobilité électrique, Aurélien de Meaux - CEO, Augustin Derville - CDO et Julien Belliato - COO. 15 collaborateurs sont à leurs côtés dans leur première antenne parisienne.
À propos de Serena
Serena finance et accompagne des start-ups exceptionnelles à forte croissance en leur fournissant capital et expertise opérationnelle à Paris et à New York.
Les sociétés du portefeuille de Serena peuvent s’appuyer sur son modèle d’Operating Partners et bénéficient du soutien de la plus grande communauté européenne de C-levels via la plateforme Serena Squad, ouverte exclusivement aux sociétés passées et présentes.
Serena a été fondée en 2008 par des entrepreneurs pour des entrepreneurs, sur la conviction profonde qu’un fonds de capital-risque doit être au service des entreprises de son portefeuille.
(1) La part de marché des véhicules électriques en 2018 était de 2% en France, contre 14% au 1er trimestre 2021 - AVERE.
(2) Selon un rapport commandité par l’ONG Transport et environnement auprès de Bloomberg New Energy Finance.
(3) L’estimation du nombre de bornes qui ne marchent pas est entre un tiers et 50%.
(4) Selon AVERE, décembre 2020.